jeudi 27 août 2009

Vie a l orphelinat.



Bonjour a tous,

Chaque jour, je continue a visiter Dimitri a l orphelinat. Les nounous ne sont pas gentilles du tout. En tout cas elle sont froides et tres severes avec les enfants. Contrairement au autres orphelinats que nous avons visites, les nounous ne donnent pas de calins aux enfants. Les enfants n expriment aucune joie en voyant les nounous arrivees. C est un orphelinat tres pauvre.
Le directeur et le personnel autre que les nounous sont pour le part tres gentils. Nous avons fait un don a l orphelinat, le directeur la utiliser pour faire reparer les canalisation de l orphelinat ainsi que le minibus servant a voyager les enfants. Ils ont beaucoup apprecies.

Le petit devore litterallement la nourriture que je lui apporte. Comme il se trouve a l orphelinat depuis sa naissance, il y a beaucoup de chose qu il n a jamais mange. De la creme glacee, des sucons, des bonbons et combien d autres choses. Ce qu il prefere se sont les oranges. Il n a jamais pris un bain, monter dans une voiture pour aller faire un tour... Il fait la meme routine chaque jour. J essaies doucement de le caliner mais il me repousse. C est clair qu il ne comprend pas que je veux simplement lui demontrer de l affection. Cela va prendre du temps. Il faudra beaucoup de patience.

Tous les enfants ont les cheveux coupes maison. Dimitri a des trous dans la tete tellement ses cheveux sont mal coupes. Il est maigre et pale comme tous les garcons de son groupe. Quand je les vois apres le dodo pas encore habilles, j ai l impression d etre dans un camp de concentration.
C est clair que ces enfants ont besoin d une famille. C est tres gru ce que je dis mais se sont les sentiments que je ressens.

Plus que quatre jours et nous serons officillement les parents de Dimitri. Lundi soir je retourne a
kiev pour attendre le passeport et le visa de Dimitri. J ai vraiment tres hate que cette aventure se termine. Je peux vous dire que la vie ainsi n a rien de facile. L aventure va se terminer bientot et une autre va commencer au Canada.

Manon Perron